SCHOCK, Aloyse

Aloyse est appelé sous les drapeaux le 29 mai 1951. D’abord, il passe un mois au C.I.C. à suivre une formation de conducteur de véhicule militaire avant de répondre à l’appel aux volontaires pour un deuxième contingent. Quelques jours seulement après l’arrivée du détachement luxembourgeois sur le sol coréen, un accident malheureux frappe Aloyse alors qu’il s’apprête à lacer ses chaussures. En se penchant, il se perce le visage avec sa baïonnette. Heureusement, il est immédiatement transféré au centre médical militaire de Yokohama, au Japon, où le personnel médical est capable de sauver son œil gravement blessé. Il reste en traitement jusqu’au 21 septembre 1952, le jour où il est renvoyé en l’Europe sans avoir vu de combat en Corée.

De retour au Luxembourg, il postule pour un emploi à la poste tandis qu’il reste dans l’Armée pour bénéficier au moins d’un emploi de transition. Plus tard, le 24 décembre 1952, il décide de s’engager pendant trois années supplémentaires auprès de l’Armée. Au début du mois de juin, il est transféré à l’administration des Postes et Télécommunications. Peu après, il est libéré de l’Armée, jusqu’à ce qu’il soit rappelé pour une période de 19 jours afin de servir dans une manœuvre de campagne en septembre 1958.

Habitant le quartier de la gare à Luxembourg-Ville, Aloyse héberge un jour un étranger, qui devient son colocataire. En signe de gratitude, il lui administre sa situation financière. Après le décès d’Aloyse, l’étranger inconnu ne le déclare pas mort pour continuer à percevoir sa pension ce qui rend la fixation d’une date exacte de son décès impossible.